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Toulouse : l’ex-président du TFC, Olivier Sadran, se remémore ses 20 années passées à la tête du club
Le mercredi 22 juillet dernier, Olivier Sadran livre ses vérités sur les 20 années à la tête du club TFC. Il y raconte ses échecs, ses réussites et ses regrets.
Ayant présidé le Toulouse Football Club (TFC) pendant près de 20 ans, Olivier Sadran constitue désormais un actionnaire minoritaire du club avec une part d’action de 15%, suite au rachat de RedBrid Capital Partners. Toutefois, il continue à participer au conseil d’administration.
Assis à côté de Damien Comolli, il raconte les 20 années qu’il a passées à TFC, sans langue de bois.
Ses années de pure passion : du tribunal de commerce à Liverpool
L’ex-président du TFC subdivise son mandat en trois grandes périodes. La première étape de l’aventure était caractérisée par une passion et « un amour fou ». Ils ont osé prendre des risques économiques et sportifs.
À ce moment-là, le club était au tribunal de commerce et se retrouvait, peu de temps après, à jouer aux Sept-Deniers juste après le drame d’AZF. Une dynamique extraordinaire rythmait le club, ce qui a généré des résultats probants. Les joueurs, les salariés et les entraîneurs éprouvaient tous la même fureur.
« Cette période a sans doute été extraordinaire. Elle nous a amenés à recevoir Liverpool au Stadium, à avoir des émotions d’une intensité absolument extraordinaire », raconte-t-il.Ce stade a été marqué par des matchs grandioses comme celui de Bordeaux ainsi que la coupe d’Europe.
La deuxième période qui s’ensuit est jugée « stable » par Sadran. « Cette période correspond à titre personnel au fait que mes enfants aient grandi et que mon entreprise ait grandi rapidement », remarque-t-il.
Les 5 et 6 dernières années : de nombreuses erreurs commises
La fin de l’aventure avec le TFC constitue la troisième période de son mandat. Durant les six ou cinq dernières années, l’ex-président avoue que sa passion s’est étiolée. Il voulait davantage déléguer. Il confie n’avoir pas été assez présent. Par ailleurs, il éprouvait la sensation que quelque chose devait évoluer.
« Cette période plus difficile, je l’ai ressentie, mais je ne l’ai pas suffisamment mesurée, car à chaque fois, sur le plan sportif, cela finissait par miracle par s’arranger. », dévoile-t-il.
Selon l’ex-président, ses erreurs se situaient en particulier dans le choix des entraîneurs et dans la sélection des joueurs. Il avoue avoir fait beaucoup « d’approximations ».
Néanmoins, Olivier Sadran estime que malgré ses erreurs commises, le club du TFC a toujours maintenu ses qualités de formation. Par ailleurs, le club a fait montre d’une stabilité financière. « C’est un club qui a toujours su rester vivant », admet-il.
Olivier Sadran éprouve aussi quelques « regrets »
L’ex-président profite également de cette occasion pour reconnaître ses regrets durant ces dernières années.
Olivier Sadran juge « terrible » sa relation avec les entraîneurs depuis 4 à 5 ans. Il ne met pas en doute leur savoir-faire et leur expertise. Ce qui l’ennuyait le plus était le fait qu’on ne peut rien dire aux entraîneurs. « Quand ça marche, ils sont intouchables, ils sont sur la Lune, et quand ça ne marche pas, c’est tout le monde a tort sauf eux », déballe-t-il.
L’ex-président avoue également éprouver un sentiment de gâchis avec Cahuzac. « J’aime ce mec, j’aime ce qu’il représente pour ce sport ». Sadran estime qu’il était ce dont le club avait besoin.
Un dernier point que l’ex-président a relevé est le fait qu’il a mal géré le médical. Par ailleurs, il confie ne pas avoir eu la force ou la passion managériale de corriger ses erreurs plus tôt.