Revisiter Montrabé à travers son histoire
Appartenant au canton de Toulouse, cette petite ville de 4200 habitants a intégré en 2011 la communauté Toulouse Métropole. Riche d’à peine 187 âmes en 1790, les habitants n’ont pas dépassé le nombre de 300 personnes jusque dans les années 60. Par la suite, le nombre de population n’a cessé d’augmenter depuis, voire doublé en 1968 et en 1975.
Parmi ces illustres populations, la famille Bertier a marqué la vie de Montrabé. Faire la connaissance de l’histoire de l’une des familles les plus anciennes de Toulouse vous permettre de découvrir le récit des différentes vécues de la ville. Revisiter le mémoire des seigneuries qui ont régné sur Montrabé vous dévoilera par la même occasion l’origine de ces différents symboles. DNA Propreté & Services, société de nettoyage à Montrabé est fier de vous présenter l’histoire de Montrabé.
Découvrir Montrabé à travers son histoire
Les premières traces de l’existence de Montrabé dans le capitoulat toulousain remonte au quatorzième siècle. Les archives enregistrent alors une transaction pour le règlement d’un différend entre le seigneur de Montrabé en 1358 et Galhard (évêque de Toulouse). En 1391, la seigneurie de Montrabé a été cédée à Louis Faudouas chevalier, qui la revend à son tour à Jean de Marinhac en 1398.
Autrement, le nom des différents seigneurs de Montrabé sont restés à postérité dans l’histoire de la ville. C’est ainsi que vous pouvez retrouver leur nom par l’appellation de certains lieux de la commune : Gargas, Jean de Marinhac, … C’est en 1510 que la famille Bertier entre dans les annales, lors du mariage de Simone Bertier avec Astrugue Boix. Cette famille avait pour devise : “Ornat sidera virtus et coelestis origos” (“La vertu décore l’espace et l’origine des cieux”).
Les premiers cadastres en 1661 font apparaître l’étendue des richesses de la famille Bertier avec plus d’un tiers des terres communales. Le buste de Philippe de Bertier, seigneur de Montrabé décédé en 1611, se retrouve au Musée des Augustins de Toulouse. Personnage éminent de la ville, il fût président du parlement de Toulouse. Montrabé fera ainsi partie de leur héritage jusqu’à la révolution française, l’époque qui a mis un terme aux droits seigneuriaux et aux ordres religieux. Ainsi, les ruines du château serviront au rebouchage des routes en 1804.
Montrabé a une vocation agricole, symbolisée par l’épi de blé sur son blason. Il y a également un moulin à vent, une fontaine ainsi qu’un double chêne qui représente l’allée du double chêne, un lieu mythique de la ville. La colombe symbolise la paix, tandis que la Croix de Languedoc fait référence à l’appartenance de Montrabé au pays occitan.
A l’origine, Montrabé est un village à vocation rurale avec un rythme de vie assez paisible qui connaîtra une certaine effervescence en 1864, lors de la création de la ligne de chemin de fer. Cette ligne Toulouse-Capdenac servira pour l’acheminement des matériaux et des récoltes céréalières.
Après l’arrivée de l’électricité dans la commune en 1929, un train reliant Toulouse Castres à traction électrique a été inauguré en 1930. Malheureusement, cette ligne de la petite gare n’est plus opérationnelle depuis 1939, en raison de la concurrence routière.